Sans contrainte particulière. Soyez libres !
Sans contrainte particulière. Soyez libres !
Une improvisation de catégorie «À la manière de...», notée ALMD, consiste à reproduire et à respecter les codes d'un genre. Il ne s'agit donc pas d'une parodie, mais bien en quelque sorte d'un hommage à un genre, un auteur, une période historique ou encore un personnage célèbre.
Black Mirror explore notre relation à la technologie en poussant les curseurs dans un futur proche, plausible, parfois inquiétant, parfois tragique ou satirique. Un même ton : et si l'innovation tournait mal ? On nous plonge dans un quotidien futuriste crédible, où l'on s'interroge sur notre dépendance à la technologie, et nous fait ressentir l'inquiétude d'un monde trop connecté, trop sous contrôle... où l'humain devient vulnérable à ses propres inventions. L'univers semble réaliste, mais le détail technologique central crée un basculement. Ce n'est pas de la science-fiction spectaculaire : c'est de l'anticipation intime, sociale et souvent glaçante. La technologie ou système est donné en thème, il faudra donc l'illustrer dans les premières scènes en montrant les «bons côtés » et jouer le faux sentiment de sécurité avant de se concentrer sur un ou plusieurs personnages pour qui vont sombrer vers l'effondrement.
A regarder : Pas l'épisode S01E01 «L'hymne national», je conseille S01E03 «Retour sur image», épisode spécial Noël «Blanc comme neige», S04E06 «Black Museum».
La comédie romantique est souvent lumineuse, optimiste, centrée sur les rencontres amoureuses improbables, les obstacles relationnels et une fin heureuse ou prometteuse. On y joue la spontanéité des émotions, les moments gênants ou cocasses, et l'évolution des sentiments. C'est un genre qui mise sur le charme des personnages, leur malaise face à l'amour, et l'effet miroir : le public s'identifie, rit, espère avec eux. On alterne donc des moments humoristiques (embarras mignons, accidents, maladresse, etc.) et des moments d'émotions (rapprochement, petit mot échappé, confidence, etc.).
A regarder : Pretty Woman, Love Actually, Quand Harry rencontre Sally, L'Arnacoeur, etc.
Le cyberpunk est un monde où la technologie est omniprésente, mais l'humanité est en crise. Les méga corporations dominent tout, les villes sont tentaculaires, polluées, pleines de néons, pluie acide et fumée, et la population tente de survivre dans un chaos ultra-connecté. C'est un mélange de science-fiction et de film noir, avec des hackers, cyborgs, détectives fatigués, et des personnages paumés ou révoltés dans un système corrompu. Le ton est froid, parfois cynique, méfiant. Les implants cybernétiques, les drones, les terminaux portatifs et les armes customisées sont répandus. Il n'y a pas de personnages trop bons ou trop mauvais : ce sont des anti-héros.
A regarder : Blade Runner 2049, Ghost in the Shell, Akira.
Les films de braquage reposent sur la préparation minutieuse, le sang-froid et l'exécution parfaite (ou presque) d'un plan criminel audacieux. Le casse est souvent spectaculaire, mené par une équipe de spécialistes charismatiques. L'ambiance est tendue, mais toujours rythmée par un plan à plusieurs étapes et des rebondissements imprévus. On y trouve plusieurs rôles récurrents comme le cerveau, le-la hacker-euse, l'acrobate, le-la conducteur-rice, etc.
A regarder : Ocean's eleven, La Casa de Papel, Inside Man.
Le Supokon est un genre de manga/animé centré sur des compétitions sportives intenses, où l'esprit de compétition est poussé à son paroxysme. L'univers est plein d'énergie, de dévouement, de dramatiques confrontations, et de personnages ultra déterminés. Les enjeux dépassent le simple match sportif : c'est aussi un combat personnel, une quête de dépassement de soi, d'amitié, parfois avec un soupçon de rivalité dramatique. Souvent les moments d'actions sont joués de manière exagérément longue pour permettre de faire des monologues sur l'état des personnages ou permettre les dialogues en restant dans l'action (Captain Tsubasa/Olive et Tom en ait un bon exemple).
A regarder/lire : Captain Tsubasa/Olive et Tom (Foot), Eyeshield 21 (Football américain), Haikyu (Volley), Slam dunk (Basket).
Les pièces de Molière sont des comédies classiques du XVIIe siècle, ancrées dans une société hiérarchisée, rigide et hypocrite. Elles visent à faire rire tout en critiquant les travers humains notamment les abus de la noblesse et de l'église, ainsi que les questions de l'hypocrisie et de l'avarice. L'univers est souvent bourgeois ou noble, parfois populaire, mais toujours caricatural et satirique, avec une forte dimension théâtrale et verbale. Les personnages types de Molière incluent des personnages comiques tels que des valets malicieux et des avares avides, ainsi que des personnages plus sérieux tels que des prétentieux et des hypocrites de la noblesse et de l'église. Les codes des pièces de théâtre de Molière sont basés sur l'utilisation de la comédie, l'utilisation de personnages caricaturaux pour représenter les vices et les travers de la société, et des dialogues vifs et spirituels pour critiquer les comportements et les idées de son époque. Il utilise aussi souvent les procédés de la comédie de caractère, qui consiste à mettre en scène des personnages typiques de la société de son temps, auxquels il donne des caractéristiques physiques et morales très précises.
A regarder/lire : Le Bourgeois Gentilhomme, Le Médecin malgré lui, Tartuffe, etc...
Les œuvres de Victor Hugo traite du drame historique et social, peuplé de personnages tourmentés, de grandes injustices, d'élans d'espoir et de déchirements moraux. L'ambiance est souvent gothique, misérables ou grandioses, mêlant le réalisme social à la poésie du destin. C'est un monde de révolte, d'amour impossible, de sacrifice, de misère, avec une dimension souvent épique ou mystique. Le langage est soutenu, riche, imagé et parfois solennel avec des monologues pour exprimer le dilemme ou la souffrance.
A regarder/lire : Les Misérables et Notre-Dame de Paris.
Un monde médiéval-fantastique dur, complexe, brutal, où les luttes de pouvoir et les allégeances changeantes gouvernent le destin des royaumes. Les intrigues de cour croisent les champs de bataille, et nul n'est à l'abri de la mort, même les héros. La magie existe mais reste discrète et mystérieuse, souvent reliée à d'anciennes prophéties ou à des forces oubliées. L'ambiance est sérieuse, tendue, imprévisible, traversée par de grandes questions morales : honneur ou survie ? loyauté ou ambition ? Le langage y est soutenu, solennel et métaphorique avec beaucoup d'usage de titres et de protocoles. Les sous-entendus politiques et les discours pleins de double sens sont très présents.
A regarder/lire : Game of Thrones.
Un monde de magie secrète, où sorcier-ère-s, créatures fantastiques et objets enchantés vivent cachés des moldus (les humains sans pouvoirs). C'est un univers à la fois merveilleux et sombre, où l'on apprend la magie à l'école, où de grandes amitiés se nouent. L'ambiance est à la fois gothique, fantastique, ludique et épique, entre conte initiatique et thriller magique. Les personnages que l'on peut rencontrer sont des élèves ou professeurs en sorcellerie d'une école de magie (Poudlard, ou autres) mais aussi des agent-e-s/fonctionnaires du ministère de la magie, des commerçant-e-s du Chemin de Traverse ou de Pré-au-Lard ou juste des sorcier-ère-s de cet univers. L'univers est large et ne s'arrête donc pas à l'école. Les films «Les animaux fantastiques» sont de bons exemples d'histoires qui se situent dans cet univers.
A regarder : Au moins un film de la saga Harry Potter et de la saga Les Animaux fantastiques.
Un monde presque identique au nôtre, à un détail près : les extraterrestres sont parmi nous... et personne ne le sait. Un organisme secret ultra-discret - les "Men in Black" - veille à ce que les humains ignorent tout de la vie intergalactique, en effaçant la mémoire quand c'est nécessaire à l'aide d'un «Neurolaser». C'est un univers à la croisée de l'espionnage de science-fiction (agent-e-s secrets, missions codées), la comédie absurde (aliens bizarres dans des corps humains, gadgets impossibles), et le film noir parodique (duel entre sérieux et grotesque). On y suit généralement 2 agent-e-s, nommés par une lettre de l'alphabet, effectuant une mission à la manière d'un buddy movie, des aliens et des témoins civils.
A regarder: Au moins un des films et un épisode de la série animée (53 épisodes de 23 minutes sur Dailymotion).
Un monde où les super-héros-ines ne sont pas des symboles d'espoir... mais des produits marketing, des armes de propagande, ou pire des psychopathes mégalomanes. La série explore un univers cynique, violent et ultra-satirique, où les apparences sont trompeuses et la morale est grise. Le ton oscille entre l'ultra-réalisme cru, le grotesque, la critique sociale acérée et des moments de violence absurde ou grotesque. D'un côté les «Supes» arrogant-e-s, puissant-e-s, narcissiques, méprisant-e-s vis-à-vis des humains normaux, de l'autre les «Boys» désabusé-e-s, fatigué-e-s et cassé-e-s mais déterminé-e-s et enfin le cadre de «Vought» impeccable, faux sourire, contrôlés, corporate rassurantes en surface mais creuse et manipulatrice. Le langage est cru, direct, parfois vulgaire mais intelligent.
A regarder : Au moins la saison 1 de «The Boys» et éventuellement la série «Gen-V».
Un univers dévasté par une épidémie zombie mondiale, un monde brisé, où chaque décision est une question de survie, chaque humain un danger potentiel, et chaque geste une preuve de ce qu'il reste de notre humanité... L'ordre social s'est effondré. Les morts marchent, les vivants survivent. La vraie menace n'est pas toujours les zombies, mais les autres survivants, les groupes humains avec leurs propres lois, peurs, et dérives. Ici on ne cherche pas la cause ni la solution à l'épidémie mais juste la survie dans ce nouveau monde. Les personnages marchent entre l'espoir fragile et la perte totale d'humanité. Les dialogues sont sobres, tendus, souvent hachés ou urgents ; pas de long discours mais plutôt des non-dits par des regards et des silences.
A regarder/lire : Les premières saisons (11 saisons et 6 spin-off) ou/et les premiers volumes du comics (33 albums).
Le dernier mot de chaque réplique des deux jouteur-euse-s qui parlent à tour de rôle finit toujours par le son d'une lettre de l'alphabet dans l'ordre alphabétique.
Une ambiance lumineuse servira de thème et d'impulsion à l'improvisation. Les jouteur-euse-s seront particulièrement attentif-ves aux variations de cette ambiance lumineuse en cours d'impro qui doivent avoir un impact sur l'histoire, les émotions, les réactions des personnages, ...
Improvisation silencieuse (ni paroles, ni gromelot, ni bruitage) qui sera toutefois habillée par une musique pendant toute sa durée.
Les jouteur-euse-s alterneront entre deux situations (comportant les mêmes protagonistes) qui se situent temporellement avant et après un point de rupture imposé par le-la MJ.
Improvisation qui débutera avec une musique choisie par le-la MJ. Les jouteur-euse-s seront silencieux-euse-s durant cette première partie et devront s'inspirer de la musique pour dégager un univers fort.
Mixte. On voit 3 zones d'un lieu, avec une paire de jouteur-euse-s A et B dans chacun. Le-la MJ indique dans quelle zone on joue.
Le-la MJ interrompt le jeu par un «ding» suite à une réplique, en prononçant la phrase consacrée «Ça sent la chansonnette», et le-la jouteur-euse doit chanter une petite chanson dont le thème est la dernière réplique prononcée.
Le-la MJ interrompt le jeu par un «ding» suite à une réplique, en prononçant la phrase consacrée «Ça sent la poésie», et le-la jouteur-euse doit faire un petit poème dont le thème est la dernière réplique prononcée.
Avant l'improvisation, les jouteur-euse-s sont placés dos public. Le-la MJ leur place dans le dos une feuille avec un numéro. Durant l'improvisation qui suit, le personnage incarné par chaque jouteur-euse doit mourir dans l'ordre croissant des numéros indiqués.
Improvisation mixte où 4 jouteur-euse-s des équipes A et B sont initialement placés sur les 4 coins d'un carré (2 jouteur-euse-s devant, A1 et B1, et deux jouteur-euse-s derrière, B2 et A2).
Les jouteur-euse-s interprètent des chanteurs qui interprètent une chanson avec accompagnement d'un musicien.
Un·e jouteur·euse de chaque équipe se voit attribué un personnage connu. Sur un fond musical les deux personnages vont devoir faire une battle de clash en rappant l'un·e face à l'autre à tour de rôle.
L'improvisation débute comme une libre, puis le·a MJ demande aux jouteur·euse·s de la refaire en exagérant tous ses aspects (personnages, mimes, contextes, propositions, émotions...).
Comparée/mixte. Un·e jouteur·euse de l'équipe A rencontre 4 des jouteur·euse·s de l'équipe B tour à tour. Chaque duo poursuit une seule et même histoire (différentes les unes des autres).
Improvisation mixte pendant laquelle les jouteur-euse-s intègrent un objet dans le jeu en le détournant de sa fonction initiale.
Improvisation mixte. Le-la MJ donne un thème pour l'improvisation A qui commence. Puis le-la MJ freeze, et donne un second thème pour l'impro B, qui commencera dans la position d'immobilisation.
Chaque jouteur-euse présent-e sur scène est doublé-e en réserve par un-e membre de son équipe. Les jouteur-euse-s sur scène ne prononcent aucune parole, mais doivent bouger les lèvres au rythme de la doublure.
Les jouteur-euse-s doublent un petit film présenté sur écran. Un thème peut être donné. Iels utilisent à cette fin des micros mis à leur disposition par la régie technique.
Le-la MJ donne le nom d'un produit vendu ou produit par une entreprise à chaque équipe, les équipes choisissent le nom de la société et font le film promotionnel.
Tous les jouteur-euse-s doivent improviser chacun·e à leur tour individuellement pendant 30 secondes sans préparation sur un thème révélé au dernier moment par le-la MJ.
Les jouteur·euse·s s'expriment dans une langue imaginaire mais néanmoins cohérente, comme s'il s'agissait d'une vraie langue existante.
Les improvisateurs n'ont le droit d'utiliser qu'un seul mot à chaque réplique.
Les jouteur·euse se figent dans une position sur scène et la conserve pendant toute l'improvisation. Cette position présente le début de l'histoire.
Les jouteur·euse·s devront dialoguer en chantant dans plusieurs styles musicaux imposé l'un après l'autre par le-la MJ.
Catégorie comparée/mixte, avec la possibilité de la faire en AA / BB ou AB / AB. Deux jouteur-euse-s commencent, debout, une improvisation sur un thème donné par le-la MJ.
Les jouteur-euse-s s'expriment à l'aide d'un kazoo mais jouent comme s'iels se comprenaient.
Improvisation mixte/comparée. Le thème donné par le-la MJ est un débat dont l'une des équipe incarnera le parti POUR et l'autre le parti CONTRE.
Le-la MJ interrompt le jeu par un «ding» suite à une réplique, en prononçant la phrase consacrée «Mais encore ?», et le-la jouteur-euse doit redire la réplique en changeant le sens de celle-ci.
Les jouteur-euse-s devront jouer l'improvisation en manipulant et doublant la voix d'une marionnette en tenant compte du nombre de mouvements et expressions relativement limités de celle-ci.
Le-la MJ propose une mise en scène avec décors, accessoires, costumes et lumières sur laquelle les jouteur-euse-s devront s'appuyer pour l'écriture de l'improvisation.
Un-e jouteur-euse est chargé-e de narrer l'histoire tandis que les autres en font une illustration mimée (sans parole ni gromelot ni onomatopée) sur scène.
Improvisation comparée, en solo ou duo. Les jouteur-euse-s peuvent choisir une musique parmi trois. Chaque équipe doit chanter sur l'instrumentale d'une musique connue et doit réinventer les paroles sur un thème donné, ou un titre, ou un mot du public.
Le-la MJ impose au fur et à mesure 5 contraintes successives non cumulatives dans la même improvisation, les changements devant se passer sans heurt.
Une présentation Powerpoint préparé par le-la MJ sur un sujet précis est projetée via un écran. L'improvisateur incarne le-la présentateur-rice de cette conférence et doit s'adapter au contenu des diapositives affichées sur l'écran.
Chaque réplique devra être une suite d'alexandrin qui devront rimer. Pour rappel, un alexandrin est un vers composé de douze syllabes.
Improvisation comparée, deux par équipe, sans parole. Un·e jouteur·euse doit sauver l'autre dans un lieu et à l'aide d'un objet choisi par le·la MJ parmi les propositions du public.
Deux duos, équipe A et B, le duo A est sur scène, B en réserve. A prend une position, B lance un thème, A joue. Au signal du·de la MJ, A et B échangent, B prend une position, A lance un thème, B joue, etc...
Le·la jouteur·euse doit improviser sur un thème donné au dernier moment à la manière d'un·e stand-upeur·euse.
Improvisation mixte. Le-la MJ choisit deux styles théâtraux, littéraires ou cinématographiques opposés ou très différents. Les jouteur-euse-s ne jouent qu'une seule histoire, mais on passe d'un style à l'autre au signal du-de la MJ.
Improvisation mixte, 3 par équipe. Le-la MJ définit trois chaînes constituées chacune d'un-e jouteur-euse de chaque équipe, puis iel zappe à sa guise entre les différentes chaînes.
Improvisation mixte sous la forme d'une émission musicale présentant une compile de chansons autour d'un thème imposé par le-la MJ et faisant jouer deux binômes A1B1 (les présentateur-rice-s) et A2/B2 (les chanteur-se-s).
Mixte. Pour parler, il faut commencer sa réplique par la dernière syllabe de l'autre jouteur-euse.
À chaque fois que le-la MJ dinguera et dira «Twist», les jouteur-euse-s devront échanger leurs places sur scènes et leurs personnages.